(Besta)
A l’heure où j’t’écris des mecs meurent, des balles fusent,
Moi, j’ai peur que ces lignes soient les dernières, mille excuses…
J’me suis engagé pour une patrie, j’suis un pion de plus sur les lignes de front,
C’est tous les jours que nous souffrons,
Le processus est enclenché dans les tranchées,
J’vois des vision étranges et ici, c’est moi l’étranger,
Des potes à moi sont morts, des idées hardcore naissent dans mes pensées,
Souvent offensé, l’amour est remplacé par la haine,
L’instinct de survie m’a enlacé, autour de moi ça sent la mort,
Tous les jours des soldats tombent sous les balles,
J’sens que la fin s’approche, qu’elle sera brutale,
De part mon récital, dis à ma mère que je l’aime,
Eloigne mon fils de ces problèmes,
Loin de tout ce sang qui coule et de tous ces chrysanthèmes,
J’voulais être un modèle mais je n’suis plus qu’un souvenir,
Epargnez les femmes et les enfants pour notre avenir.
Refrain (Eloise)
J’entends gémir une voix dans la pénombre,
Celle d’une âme qui souffre dans l’ombre,
Une mère qui cherche dans les décombres,
C’est encore l’œuvre d’une bombe,
Epargnez les femmes et les enfants …
(Pr.H)
J’vois la haine prendre le dessus,
J’vois des gens allongés avec des tonnes de béton dessus,
J’vois l’ascension de la rage, la violence comme seul remède,
J’vois des civils s’faire tirer dessus alors qu’ils crient « à l’aide ! »,
J’vois l’ange de la mort prendre des âmes en masse,
J’vois le sourire laisser la place aux grimaces,
J’vois la guerre montrer son vrai visage de glace,
Et tous ces cadavres qu’à coups d’pelles les soldats entassent,
J’vois l’humanité déserter le périmètre comme un nouveau-né sans identité, sans ancêtres,
J’vois la honte et le mépris totalement s’imposer,
Finalement j’vois des étrangers nous ruiner, nous piller,
J’vois les Droits de l’Homme violés par ceux qui l’ont écrit,
J’vois la cruauté sous toutes ses formes, assortie de cris,
Un décor de carte postale, un soleil éclatant,
Alors que des balles n’ont épargné ni femmes, ni enfants.
Refrain
J’entends gémir une voix dans la pénombre,
Celle d’une âme qui souffre dans l’ombre,
Une mère qui cherche dans les décombres,
C’est encore l’œuvre d’une bombe,
Epargnez les femmes et les enfants …
(Jack)
Dieu a donné à l’Homme la conscience, l’intelligence,
Le pouvoir de voir, de concevoir, d’approfondir ses connaissances,
Et 5 sens pour apprécier l’existence,
Une telle chance mais l’Homme manque de reconnaissance,
Il augmente ses compétences, comprend et prend confiance,
Convaincu de sa puissance, l’Homme avance avec arrogance,
Fait des progrès dans la science mais l’utilise avec inconscience,
Sans faire preuve de bon sens,
Depuis la nuit des temps, l’Homme s’entête, s’entraîne au combat,
En guerre contre lui-même, ce qui fait qu’enfant on joue au soldat,
Car ici bas on solde la vie suivant les cours de Wall Street,
Aveuglé par le profit, l’Homme ne voit pas que l’avenir s’effrite,
Car il est cupide et avide de domination,
Capable de bonnes actions mais aussi des pires abominations,
Tout ce qu’il touche devient cendres, il ne fait que répandre
Les larmes, le feu, le sang et prendre à la Terre sans rien lui rendre.
Refrain
J’entends gémir une voix dans la pénombre,
Celle d’une âme qui souffre dans l’ombre,
Une mère qui cherche dans les décombres,
C’est encore l’œuvre d’une bombe,
Epargnez les femmes et les enfants …